Vous avez l’habitude de reporter sans cesse les choses au lendemain ? Vous ne finissez jamais ce que vous commencez ? Alors, cela ne fait aucun doute : vous êtes un procrastinateur. Ne vous inquiétez pas, ce n’est ni une maladie ni un gros mot. Il s’agit en revanche d’une manie que vous devez apprendre à changer.
La peur de l’inconnu, une mauvaise organisation ou encore le regard des autres sont autant de raisons qui peuvent vous pousser à ne pas agir immédiatement. Sur l’instant, mettre une tâche de côté va vous soulager.
Cependant, plus vous continuez à reporter les choses, plus vous trouverez facilement de bonnes excuses pour ne pas vous lancer. Ce cercle vicieux peut durer indéfiniment. Sur le long terme, la procrastination ne sera donc pas votre allié. Vous risquez de tomber dans une situation de stagnation très frustrante.
À l’inverse, en passant à l’action, vous réaliserez des choses dont vous pourrez être fier et vous développerez une plus grande confiance en vous. Pour avancer dans vos projets, vous devez donc modifier votre comportement. Vous êtes prêts pour le changement ? Suivez ces 10 conseils qui vous aideront à arrêter de procrastiner.
1. Lister toutes les tâches à effectuer
Pour éviter de procrastiner, la première chose à faire est de lister toutes les tâches que vous avez à effectuer. Vous y verrez plus clair et serez certains de ne rien oublier. De plus, cela vous enlèvera une bonne dose de stress dans les moments de forte activité.
Dans la pratique, il est préférable de rédiger votre liste de tâches sur une feuille de papier ou sur votre ordinateur. Évitez absolument de l’enregistrer dans votre téléphone. Vous risqueriez de vous laisser tenter par des actions non productives. Sur votre liste, notez tout ce que vous devez entreprendre à court terme (dans la semaine) et à long terme (dans le mois ou l’année).
Lorsqu’une nouvelle tâche se présente, ajoutez-la à votre liste. Quand une tâche se termine, rayez-la de votre liste. En procédant de cette façon, vous saurez exactement ce qu’il vous reste à faire. Vous pourrez donc mieux vous organiser.
Pour gagner du temps, essayez également de décrire vos tâches de manière claire et précise. Ainsi, vous n’aurez pas à réfléchir trop longtemps avant de passer à l’action. En effet, plus votre descriptif sera vague, plus le démarrage sera difficile.
Par ailleurs, je vous conseille de classer vos différentes tâches selon la matrice d’Einsewhower, c’est-à-dire en fonction de leur importance et de leur urgence. Pour cela, vous devez respecter l’ordre suivant :
- Tâches importantes et urgentes ;
- Tâches importantes, mais pas urgentes ;
- Tâches urgentes, mais pas importantes ;
- Tâches pas urgentes et pas importantes.
Dans la mesure du possible, vous pouvez essayer de déléguer les tâches urgentes, mais pas importantes. En revanche, songez à vous débarrasser des tâches qui ne sont ni urgentes ni importantes.
2. Diviser les tâches complexes en sous-tâches
La difficulté d’une tâche est sans conteste l’une des principales causes de la procrastination. En effet, il n’est jamais simple de s’attaquer à quelque chose qu’on ne maîtrise pas. Cela demande de gros efforts et souvent nous ne savons pas par où commencer. Ainsi, lorsque les choses paraissent trop dures, nous pouvons rapidement nous retrouver dépassés par la situation.
En conséquence, notre motivation tend à diminuer. Face à ce problème, il semble parfois mieux de reporter ou d’abandonner les choses en cours de route. Évidemment, ce n’est pas le bon comportement à adopter.
Pour traiter une tâche complexe sans procrastiner, la solution consiste donc à la diviser en sous-tâches. En effet, plus une tâche est simple à réaliser, plus il est facile de s’en occuper. Par exemple, imaginons que vous ayez un rapport professionnel ou universitaire à rendre. Dans ce cas, n’écrivez pas « rédiger mon rapport » dans votre liste. Découpez plutôt votre tâche de cette manière :
- Rédiger le plan de mon rapport ;
- Rédiger l’introduction de mon rapport ;
- Rédiger la partie 1 de mon rapport ;
- Rédiger la partie 2 de mon rapport ;
- Rédiger la conclusion de mon rapport ;
- Mettre en page mon rapport ;
- Relire mon rapport ;
- Rendre mon rapport fini.
En agissant de la sorte, vous avancerez peut-être moins vite que d’autres, mais au moins vous avancerez. Et c’est bien cela le plus important ! De plus, à chaque fois que vous rayerez une sous-tâche de votre liste, vous verrez à quel point vous progressez. Vous ressentirez donc de la satisfaction. Cette énergie positive vous donnera encore plus de motivation pour attaquer la prochaine tâche.
3. Fixer des délais pour arrêter de procrastiner
Pour arrêter de procrastiner, il est primordial de s’engager à respecter un délai de réalisation pour chaque tâche. En effet, si vous ne fixez pas de dates butoirs, vous aurez du mal à identifier vos priorités. Par conséquent, vous risquez de vous laisser déborder et de ne jamais passer à l’action. Reprenons l’exemple du rapport professionnel ou universitaire. Imaginez qu’on vous demande, le 1er juin, de rendre votre rapport pour la fin du mois. Dans ce cas, pour vous assurer de finir votre travail dans les temps, vous écrirez le délai de réalisation à côté de chaque sous-tâche. Concrètement, cela pourrait donner :
- Rédiger le plan de mon rapport – date limite le 3 juin ;
- Rédiger l’introduction de mon rapport – date limite le 5 juin ;
- Rédiger la partie 1 de mon rapport – date limite le 13 juin ;
- Rédiger la partie 2 de mon rapport – date limite le 20 juin ;
- Rédiger la conclusion de mon rapport – date limite le 22 juin ;
- Mettre en page mon rapport – date limite le 25 juin ;
- Relire mon rapport – date limite le 27 juin ;
- Rendre mon rapport fini – date limite le 28 juin
En procédant ainsi, il vous restera même quelques jours pour gérer les imprévus. Vous vous épargnez donc une bonne dose de stress en respectant les dates que vous vous êtes fixées. Cependant, estimez objectivement le temps nécessaire et engagez-vous uniquement sur des délais que vous pourrez tenir. Il vaut mieux prévoir plus de temps que pas assez.
4. Se concentrer sur une seule tâche à la fois
La plupart des procrastinateurs ont la mauvaise habitude de faire plusieurs choses en même temps. De ce fait, ils perdent rapidement leur concentration et sont débordés par le temps qui passe. Finalement, ils reportent au lendemain ce qu’ils auraient pu finir aujourd’hui. Autant vous dire que ce comportement est totalement contre-productif.
En effet, la concentration est une capacité complexe à maîtriser. Il est difficile de rester focalisé longtemps sur un sujet. Être multitâche est donc le meilleur moyen de ne jamais terminer ce qu’on a commencé. Par exemple, je n’aurais jamais terminé cet article si j’étais également en train de répondre à mes mails, de téléphoner et de boire mon café. De même, je n’avancerais pas si je rédigeais deux articles en même temps. Il vaut mieux travailler 30 minutes concentré sur une tâche que passer plusieurs heures sur deux sujets en même temps. Vous serez bien plus productif et n’aurez pas à remettre au lendemain ce que vous n’avez pas fini.
Ainsi, si vous faites deux choses à la fois, arrêtez-vous immédiatement ! Reprenez la matrice d’Eisenhower puis identifiez la tâche la plus importante et la plus urgente. Dès que cela est clair dans votre esprit, finissez cette tâche. Vous vous attaquerez à la suivante après. Si vous avez du mal à rester focalisé longtemps sur une seule chose, ce n’est pas grave. Essayez de déterminer votre durée maximale de concentration et mettez en place des périodes de travail égales à celle-ci. Vous pouvez évidemment vous aider d’un chronomètre.
5. Prévoir les éléments nécessaires à la réalisation d’une tâche
Lorsqu’on se lance dans une activité, le démarrage est souvent l’étape la plus difficile. Nous avons vu qu’il est important de détailler précisément une tâche pour pouvoir commencer rapidement. De la même manière, pour se mettre dans des conditions optimales de travail, il est essentiel de prévoir tous les éléments nécessaires à la réalisation d’une tâche. En faisant cela, vous gagnerez un temps précieux et éviterez de procrastiner.
Par exemple, imaginons que vous décidiez d’aller à la piscine un samedi matin. Malheureusement, juste avant de partir, vous êtes incapable de retrouver votre maillot de bain. Par dépit, vous risquez très probablement de procrastiner en reportant ou en annulant votre projet.
Pour éviter cette situation, vous devriez donc préparer votre sac le vendredi soir. Ainsi, tout sera en place pour démarrer votre activité dans de bonnes conditions. Le samedi matin, vous n’aurez pas à vous inquiéter. Il ne vous restera plus qu’à passer à l’action.
Dans les moments cruciaux, perdre du temps à chercher les choses dont on a besoin immédiatement peut être source d’agacement, de stress et de frustration. Imaginons cette fois que vous avez planifié une importante vidéoconférence.
Assurez-vous la veille que votre matériel fonctionne et que vos notes sont à portée de main sur votre bureau. De cette manière, vous anticiperez les imprévus et éviterez un report de dernière minute.
6. Supprimer toutes les sources de distraction autour de soi
Un environnement de travail sain est primordial pour garder sa concentration. En effet, il est très facile d’être perturbé par ce qui nous entoure. Nous sommes extrêmement sollicités par des notifications en tout genre. Céder à la tentation de regarder devient alors difficile.
Avant de commencer une tâche, supprimez donc toutes les sources de distraction, telles que votre téléphone, votre boîte mail, votre télévision ou même Internet. Vous éviterez ainsi de perdre de précieuses secondes en vous arrêtant toutes les minutes pour prendre un appel, répondre à un email, regarder une vidéo, ou discuter sur les réseaux sociaux.
De la même manière, isolez-vous si possible dans endroit calme pour ne pas être dérangé par les autres. N’hésitez pas à fermer la porte de votre bureau ou à mettre de la musique pour rester concentré. Dans tous les cas, ne vous laissez pas embarquer dans une discussion avec un(e) collègue et n’écoutez pas les bruits de couloirs. Vous aurez tout le temps de la pause pour faire cela.
Si vous ne suivez pas ces conseils, vous n’allez pas arrêter de procrastiner. Une tâche qui vous prend normalement 30 minutes pourra facilement vous prendre plusieurs heures. En effet, nous avons vu que le démarrage est souvent la partie la plus difficile d’une action. Si vous cassez votre rythme sans cesse, il faudra redémarrer à chaque fois.
À force, cela deviendra usant et votre capacité de production va diminuer. Bien entendu, ne vous coupez pas du monde indéfiniment, mais bloquez simplement des créneaux pour vérifier vos mails ou effectuer vos autres activités.
7. Définir des temps de pause pour s’aérer l’esprit
Travailler sans s’arrêter est souvent une mauvaise chose. En effet, notre cerveau ne peut pas tenir indéfiniment. Il a besoin de se régénérer de temps en temps. Au bout d’un moment, notre productivité baisse inévitablement et nous voulons faire autre chose. Ainsi, les pauses nous sont indispensables. Elles doivent toutefois être gérées intelligemment.
Afin de travailler sans procrastiner, il est donc nécessaire de bien planifier ses temps de pause. La méthode Pomodoro est un excellent moyen d’y arriver. Elle s’organise de la manière suivante :
- Travailler 25 minutes sur une seule tâche ;
- Prendre 5 minutes de pause ;
- Répéter 4 fois les deux premières étapes ;
- Prendre une pause de 15 à 30 minutes au bout de 4 cycles complets ;
- Recommencer à la première étape.
Idéalement, vous devez utiliser les temps de pause pour faire une activité sans rapport avec la tâche en cours. Par exemple, vous pouvez vous promener, faire du sport, lire un livre ou encore discuter avec d’autres personnes. Voyez ces moments de détente comme une récompense de votre travail ou une source de motivation.
Par ailleurs, sachez que votre cerveau continue de fonctionner même quand vous ne le sollicitez pas. Il vous est peut-être déjà arrivé de bloquer sur un problème, puis d’avoir une idée incroyable en vous réveillant le matin. Il est même possible que vous ayez eu une révélation soudaine en prenant votre douche.
Cette sensation plutôt agréable donne souvent envie d’agir immédiatement. Les temps de pause vous permettront donc de revenir avec un esprit plus clair, une nouvelle vision des choses et un regain d’énergie qui vous évitera de procrastiner.
8. Arrêter de rechercher la perfection
Si nous manquons de vigilance, la recherche de la perfection peut rapidement devenir un frein à notre avancement. Attention, cela ne signifie pas qu’il faut bâcler votre travail. Il faut juste faire la différence entre viser l’excellence et rechercher la perfection.
Viser l’excellence, c’est vouloir être très bon dans son domaine. Rechercher la perfection, c’est n’accepter aucun défaut, aucune erreur. Pourtant, il est possible de réaliser d’excellentes choses sans être perfectionniste. Il suffit de savoir reconnaître quand son travail est de qualité.
Si vous placez la barre de vos objectifs trop haut, elle sera difficile à atteindre. De même, si vous attendez indéfiniment des conditions parfaites pour fournir un travail parfait, vous vous voilez la face. Cela n’arrivera probablement jamais. Par manque de confiance, vous risquez de ne jamais vous lancer ou d’abandonner au premier échec.
Autant vous dire qu’en agissant de cette manière, il est très compliqué d’avancer. C’est même le meilleur chemin pour devenir un procrastinateur en puissance. Ainsi, il faut absolument apprendre à vous libérer du perfectionnisme.
Par exemple, si vous devez remettre un travail, ne vous prenez pas la tête avec des détails qui ne sont pas demandés. Contentez-vous de respecter les consignes sans en rajouter des tonnes. En passant trop de temps sur des actions superflues, vous vous mettrez une pression inutile.
Vous serez débordé et vous reporterez probablement la finalisation de votre travail. En conséquence, vous ne pourrez pas vous occuper d’autres tâches plus urgentes et plus importantes. Inévitablement, vous allez donc encore procrastiner.
9. Éviter de se comparer aux autres
Idéalement, la comparaison aux autres devrait simplement nous permettre d’évaluer notre niveau. Cependant, par manque de confiance, beaucoup de personnes y voient plutôt un moyen de se rassurer. Ce comportement peut être autodestructeur. En effet, en se comparant avec ceux qui ont le mieux réussi, il devient très facile de développer un complexe d’infériorité.
Ainsi, au lieu de se rassurer, on va tout simplement se dévaloriser. Inconsciemment, c’est comme si l’on voulait se confirmer à soi-même qu’on est incapable d’être bon. Par conséquent, même si cela est faux, la peur de paraître mauvais va nous empêcher d’agir et va nous pousser à procrastiner.
Pour éviter cela, vous devez donc absolument arrêter de vous comparer aux autres. Vous n’êtes en compétition avec personne. Nous sommes tous différents et c’est une excellente chose. Ainsi, vous n’êtes ni moins bon ni meilleur que les autres. Comme tout le monde, vous avez simplement vos qualités et vos défauts. Il est important de garder cet état d’esprit, car il permet de renforcer son estime de soi.
Pareillement, lorsque vous démarrez un projet, vous ne pouvez pas être au même niveau qu’une personne qui s’y consacre depuis plus longtemps. Pour autant, cela ne signifie pas que vous n’y arriverez jamais. Vous êtes simplement à un stade différent pour l’instant. Les personnes qui ont réussi doivent donc être des sources d’inspiration et non des éléments de comparaison. En acceptant tout cela, il sera plus facile d’agir et d’arrêter de procrastiner.
10. Ne pas hésiter à demander des conseils
Lorsque nous sommes confrontés à un problème, nous pouvons réfléchir pendant des heures sans jamais parvenir à trouver une solution. Cependant, si vous n’arrivez pas à réaliser une tâche, il ne faut surtout pas avoir honte d’admettre que vous ne savez pas. Aucun être humain ne possède toutes les connaissances. Nous avons tous des sujets que nous maîtrisons plus que d’autres.
Dans ce cas, au lieu de bloquer indéfiniment et de procrastiner, demandez des conseils aux personnes qui ont plus d’expérience. Souvent, les gens sont flattés qu’on sollicite leurs compétences. Ils voient cela comme une reconnaissance de leur expertise.
Ainsi, s’ils le peuvent, ils vous aideront. Si malheureusement ils ne souhaitent pas vous conseiller, ce n’est pas grave. Passez votre chemin et adressez-vous à quelqu’un d’autre.
Dans tous les cas, cette démarche vous fera avancer. D’une part, vous trouverez une solution à votre problème et pourrez le régler rapidement. D’autre part, vous apprendrez et développerez de nouvelles compétences.
Ainsi, lorsque vous vous retrouverez de nouveau face à une situation similaire, vous saurez comment réagir. Au fur et à mesure, vous allez gagner en confiance et progresserez plus vite.
Le mot de la fin
Arrêter de procrastiner est un travail sur le long terme. Ces 10 conseils ne sont pas là pour vous vendre du rêve, mais simplement pour vous aider. Il n’y a pas de recette magique. On ne se débarrasse pas en quelques minutes des mauvaises habitudes qu’on a développées au fil du temps.
Cependant, avec une bonne dose de volonté, il ne fait aucun doute que vous y arriverez. Suivez simplement votre rythme. Pour finir, voici un dernier conseil bonus : pour avancer dans la bonne direction, faites-vous confiance et soyez toujours honnête avec vous-même !
Cet article “10 conseils pour arrêter de procrastiner !” est un article invité de Yoann Gorin.
Pour aller plus loin : Manuel de Survie pour Procrastinateur par Adam FARTASSI.
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- 10 conseils pour arrêter de procrastiner ! - 18 novembre 2019
5 Commentaires
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Je n’ai plus l’âge de procrastiner et pourtant je continue à le faire par manque de confiance. Ces conseils vont m’aider à continuer à essayer de me comprendre et d’agir sans regret. C’est dur mais pas impossible.
Merci pour cet article, il m’a aidé à voir plus clair l’idée que je me faisais face à la procrastination.
Excellent article, bravo ! Je tiens à ajouter un point important … Pourquoi est-ce qu’on procrastine ? Bien souvent cette question est négligée et révèle pourtant la cause racine de la procrastination qui est souvent liée à un manque de clarté, une peur ou une défense.
En lisant ça je suis entrain de pricrastiner….
Pas utile a mon sens
Merci pour cet article. Je trouve néanmoins qu’il y a un point qui manque souvent dans les articles sur la procrastination : la dimension psychologique.
Je rencontre pas mal de personnes qui font “tout bien” sur le papier et respectent tous les conseils du genre lister ses tâches, faire des pauses, etc, mais qui procrastinent toujours à fond.
Tous les comportements que nous avons ont une utilité pour nous. La procrastination est bien souvent un moyen de défense et si on ne trouve pas “contre quoi” et “comment”, toutes les bonnes pratiques restent souvent inefficaces.