“Nous sabotons des opportunités dans nos vies parce qu’au fond nous croyons que nous ne méritons pas d’avoir de telles choses.” – Taressa Riazzi
La semaine dernière, je lisais un article sur le Forbes expliquant pourquoi il n’y avait pas plus de femmes dans les conseils (d’entreprise, etc). Le sujet ne m’intéressait pas plus que ça, mais un petit extrait a attiré mon attention.
Après avoir rencontré les Maria Klawes du monde – les femmes qui ont atteint le sommet de leur professions – nous avions presque l’impression d’être des superstars internationales, pour avoir eu le privilège de s’entretenir avec la fondatrice d’une firme dans le top 500 des fortunes aux USA, ou la PDG de l’une des meilleurs entreprises technologique de la Silicon Valley, ou encore une gérante du top 10 des organisations AwLaw.
En tant que blogueuse sur Forbes, j’ai contacté des dizaines d’hommes et de femmes pour commenter les événements de l’actualité avec leur expertise. Plus de la moitié des femmes outrageusement sur-qualifiées avec qui j’ai discuté, m’ont dit qu’elles n’étaient pas assez expertes pour commenter.
Aucun homme ne m’a jamais dit ça, même s’ils étaient beaucoup moins qualifiés que ces femmes qui hésitaient, en justifiant qu’elles n’étaient pas assez douées pour ça.
Source : La vraie raison pour laquelle il n’y a pas plus de femmes au sein des conseils (en)
Ce qui est intéressant de relever, c’est que ces personnes approchées par la blogueuse ont estimées qu’elles n’étaient pas suffisamment expertes pour commenter. Et cela, malgré le fait d’avoir déjà été triées sur le volet par l’intervieweuse elle-même !
Imaginez que vous ayez été repéré par un recruteur d’une entreprise prestigieuse lors d’un événement. Croyant que vous seriez un bon candidat pour une nouvelle fonction de l’entreprise, il vous demande de venir à son bureau le lendemain pour une entrevue.
Non confiant en vos capacités, vous dites alors au recruteur que vous n’avez pas les compétences adéquates en lui faisant perdre toute envie de vous embaucher, même si vous souhaitiez intérieurement être pris(e) pour ce travail.
N’est-ce pas là un grand gâchis ? S’il y a un recruteur – dont le métier est d’identifier les personnes avec les talents qui correspondent aux besoins de l’entreprise – vous disant que vous avez tout ce qu’il faut, ne devriez-vous pas être ravi(e) de cette opportunité ? Ne devriez-vous pas sauter toute de suite sur cette occasion, qui ne se reproduira pas de si tôt dans votre vie ?
L’exemple ci-dessus est vraiment particulier, et peu de gens refuseraient une telle opportunité. À vrai dire, vous pensez sans doute qu’il serait mal avisé de dire non dans cette situation.Vous pensez peut-être aussi que vous ne feriez jamais quelque chose d’aussi stupide que ça.
Pourtant, la plupart d’entre nous ont ce même comportement d’auto-sabotage dans notre vie quotidienne, sans s’en rendre compte.
Mon expérience personnelle avec l’auto-sabotage
Il y a quelques années, j’avais cette petite voix qui me disait de ne jamais écrire un article ou un lancer un projet, sans qu’il ne soit le meilleur, le plus compréhensif, et le plus complet article/livre sur ce sujet – à tout jamais. Certains pourraient appeler cela du perfectionnisme (pour être gentil) ou bien de la névrose.
Bien que cette mentalité avait un bon fond – après tout je voulais ce qu’il y avait de mieux pour les autres – elle est vite devenu très contraignante. Toutes ces prémisses d’idées qui me venaient à l’esprit, finissaient à la poubelle parce que je ne me sentais pas capable de couvrir ces sujets. Ma voix intérieure me dictait que ces idées n’étaient qu’éphémères et incomplètes (ou plutôt, pas assez bonnes), pour être publiées en tant qu’articles sur ce site.
Je n’avais jamais réalisé qu’écrire à partir de simples idées, sans couvrir tout le sujet, pouvait également être ressourçant pour mes lecteurs. C’était stupide; puisque j’ai perdu des dizaines d’articles potentiels de cette façon. Ces articles auraient pu par la suite, positivement impacter des centaines voire des milliers de personnes. Un véritable gâchis.
Enfin à un moment j’ai eu un déclic, je me suis demandé : Et si mes pensées et idées du moment aidaient ces gens, qui suis-je pour juger qu’elles ne seraient pas assez utiles pour eux ?
Clairement, cette voix qui me disait “tout doit être parfait”, “tout doit être complètement abordé et développé” me limitait énormément. Cela m’empêchait d’aider les autres, alors que ce site avait été créé dans ce but. Non seulement j’étais en train de desservir les autres, mais je me desservais moi-même aussi.
En réalisant cela, j’ai pu me concentrer sur une vision plus globale : ma passion d’aider les autres à se développer. Depuis ce moment, je mets un point d’honneur à contre-vérifier mes croyances régulièrement, afin de m’assurer qu’elles me soutiennent dans mes buts.
Si jamais je ressens des peurs, insécurités ou blocages personnels qui se dressent sur mon objectif d’aider les autres, alors il est temps pour moi de remettre en question ces croyances et de les briser.
Les pièges insidieux de l’auto-sabotage
Ramenons cela quelques instants à vous. Il y a-t-il eu des moments où vous avez rejeté des opportunités, parce que vous pensiez que vous n’étiez pas assez qualifié ? Des moments où vous avez compromis vos chances de succès à cause de vos croyances qui vous limitent ? Des moments où vous faisiez un pas en avant et un pas en arrière, juste parce que vous aviez peur de faire quelque chose ?
Dans ce cas-là, pourquoi vous-êtes vous lancé là-dedans en premier lieu ?
L’auto-sabotage est partout, cela peut être une personne qui dévalue volontairement ses réalisations dans son CV parce qu’elle ne veut pas paraître pompeuse devant les autres (croyance auto-limitante). Quelqu’un qui travaille dur pour perdre du poids, puis qui le regagne à travers ses mauvaises habitudes alimentaires.
Un vidéaste en herbe qui refuse d’enregistrer ses vidéos, parce qu’il attend qu’un million de choses soient en place d’abord. Un grand artiste qui continue de voir ses dessins comme un passe-temps, parce qu’il croit que personne ne sera intéressé par ce qu’il a à partager.
Mais vous savez le pire ? Votre auto-sabotage arrive à vous convaincre de sa raison d’être. Si vous ratez votre entretien d’embauche après vous être dévalué, vous penserez en effet que vous n’avez pas ce qu’il faut pour l’emploi en question. C’est un peu comme s’attacher les jambes puis après être tombé quelques fois en voulant marcher, se dire que nous ne sommes pas capable de marcher.
C’est pourquoi, après avoir examiné beaucoup de comportements d’auto-sabotage chez les gens, j’ai découvert deux tendances communes.
Tendance °1 : Chaque comportement d’auto-sabotage est toujours justifié par une raison
Peut-être que vous êtes lancé dans l’écriture, mais vous refusez d’écrire votre nouveau livre parce que vous voulez d’abord vous sentir inspiré, enthousiaste et détendu. Peut-être que vous voulez perdre du poids, mais vous sabotez votre régime avec de la malbouffe parce que votre famille ne mange que ça, et que vous pensez ne pas avoir d’autres options (est-ce vraiment la vérité ?).
Peut-être que vous souhaitez créer une chaîne de vidéos et partager vos connaissances avec le monde, mais vous mettez cela de côté parce que vous voulez avoir le bon équipement, les bons réglages, le bon accoutrement, ET que tout soit absolument parfait et à sa place d’abord (mais pourquoi ?).
Pour chaque comportement d’auto-sabotage, il y aura toujours une bonne raison de ne pas faire ce que l’on souhaite, et celle-ci sera soutenue par de multiples autres raisons logiques en apparence. Ces justifications protègent le comportement de sabotage et l’empêche d’être remis en question par d’autres opinions, que ce soit la votre ou celle des autres.
S’attaquer à ce comportement revient alors à traverser un labyrinthe d’auto-justifications dans votre esprit. Imaginez cela comme résoudre un Rubik’s cube, mais dans votre esprit. Chaque fois que vous bougez une pièce, une autre vient entraver votre chemin.
Pourtant ce ne sont que des fausses raisons, il vous suffit de regarder autour de vous pour découvrir des contre-exemples. Si ce qui vous empêche d’agir est réel, alors personne ne pourrait agir dans les mêmes circonstances. Pourtant certains arrivent à écrire sans attendre l’inspiration, d’autres arrivent à manger sain malgré que leur entourage ne les soutient pas dans leur choix. Et vous trouverez d’autres exemples au fil de vos recherches qui détruiront peu à peu ces fausses croyances.
Tendance n°2 : Nous sommes très doués pour justifier notre auto-sabotage
Il m’a fallu du temps pour de ne plus me retenir de partager ce que je savais, avec les autres. J’avais conscience que je devais le faire à un moment ou à un autre, mais j’ai toujours cru que ce n’était pas le bon moment. À chaque fois que je me disais : “Ce n’est pas encore le bon moment. Je le ferai la prochaine fois.”
Le problème c’est que ce n’était jamais le bon moment. J’avais des millions de raisons pour me l’auto-justifier. “Je dois en savoir plus sur tel ou tel sujet.”, “le site doit disposer de telle ou telle fonctionnalité d’abord”, “je dois changer tel graphisme”, “je dois savoir gérer le serveur, le blog, m’intéresser à la documentation…”
Lorsque j’ai finalement lâché prise et commencé à diffuser ce que je savais jour après jour, j’ai enfin réalisé que je me bridais moi-même depuis tout ce temps. Que j’aurais dû faire cela depuis longtemps, parce que cela m’apporte aussi énormément.
Pour la première fois depuis un long moment, je passais enfin mon temps à contribuer au cœur de ma passion : la création de contenu. Pas à administrer, ni à gérer le graphisme ou faire toutes ces choses annexes bien moins importantes.
Cet événement m’a fait réaliser à quel point l’auto-justification et l’auto-sabotage peuvent être compliqués à cerner. Bien souvent, nous arrivons même expliquer nos actions aux autres. Nous pouvons les convaincre que ce que nous faisons est vraiment ce qui doit être fait.
Oui, l’auto-sabotage est un piège sournois. Il est insaisissable, insidieux. Il peut se faire passer pour quelque chose de juste et de bon, alors qu’en réalité il est mauvais et autodestructeur. Si vous voulez surmonter les comportements d’auto-sabotage, VOUS devez être cette voix intérieure qui intervient pour dire : “Hé, ce n’est pas vrai !”.
Vous êtes la seule personne qui peut le faire, parce que vous seul connaissez les labyrinthes de votre esprit. D’autres peuvent vous dire ce qu’ils en pensent, mais tant que vous ne ferez l’effort vous-même de vous sortir de cette mentalité… Votre auto-sabotage continuera à se justifier lui-même et à tourner en boucle, encore et encore.
Comment vaincre l’auto-sabotage ?
Que faut-il faire pour vous sortir de cet auto-sabotage ? Nous allons le voir dans les 4 points suivants :
1. Soyez votre propre maître
Premièrement, si vous souhaitez réellement corriger l’auto-sabotage, vous devez être le maître de vos pensées, actions et décisions.
Cela veut dire que dans tout ce que vous faites, soyez prêt(e) à vous demander : “Est-ce que cela me sert ? Est-ce que cela va m’aider à atteindre mes buts ? Suis-je en train de me limiter de quelque façon que ce soit ?” Soyez plus conscient de vos pensées, des actions que faites et des décisions que vous prenez, parce c’est vous qui les vivez.
Cela ne veut pas dire que vous devriez être l’avocat du diable. Non, pas du tout. Un avocat du diable est quelqu’un qui prend la position opposée à la sienne, pour les besoins du raisonnement.
Votre rôle n’est pas de vous opposer, mais d’examiner la validité de ce que vous faites (ou ne faites pas). Vous ne voulez pas vous nuire. Vous voulez cependant, vous améliorer et devenir meilleur. Être plus conscient et se lancer dans l’introspection est la clé pour s’en sortir.
Après avoir réalisé que certains de mes comportements passés étaient en réalité de l’auto-sabotage, aujourd’hui, je prends garde à ne pas tourner en rond. Par exemple, j’ai appris à partager des idées, même si elles ne pouvaient pas être complètement abordées, tant qu’elles apportent une valeur aux autres.
J’évalue constamment mes décisions pour m’assurer que je ne me piège pas moi-même. J’ai constaté que j’avais tendance à compliquer les situations, et à me rendre la vie plus dur inutilement. Donc c’est quelque chose sur laquelle je dois encore travailler.
2. Examinez vos pensées… et changez-les si elles vous sabotent
En assumant le rôle de maître de vos pensées, examinez celles qui traversent quotidiennement votre esprit. Gardez-vous des pensées qui sabotent vos intentions ?
Par exemple, imaginons que vous voulez enregistrer des vidéos et les mettre sur YouTube. Malgré tout, vous craignez de le faire parce que vous pensez que vos vidéos ne sont pas assez bien réalisées. Vous pensez d’ailleurs que personne n’irait s’embêter à regarder vos vidéos. Voilà rien que là, deux pensées d’auto-sabotage.
Ou imaginons que vous voulez travailler chez Forbes en tant que rédacteur d’actualités. Malgré tout, vous vous retenez de leur présenter votre CV, parce que vous pensez qu’ils ont beaucoup d’autres demandes pour cet emploi. Vous pensez probablement : “Je n’ai aucune chance d’être pris. Pourquoi leur présenter mon CV si je ne vais pas être pris ?”. Voilà deux autres pensées d’auto-sabotage.
Les pensées d’auto-sabotage sont comme des chaînes invisibles qui vous entravent et vous empêchent d’aller plus loin. Vous ne pouvez pas les voir, mais vous pouvez les ressentir. Si vous voulez arrêter de vous auto-saboter, vous devez éjecter de votre esprit ces pensées d’auto-sabotage. Rejetez-les. À leur place, intégrez de nouvelles pensées positives qui vous poussent à aller de l’avant.
Dites-vous par exemple : “Je suis capable d’être pris, mon CV vaut autant que celui des autres”. Changez le sens de vos phrases positivement. Vous retrouvez d’autres exemples de phrases dans la méthode Coué.
3. Examinez votre comportement lorsque vos actions vous sabotent.
Beaucoup de nos comportements sont des choses que nous faisons automatiquement, guidés par nos croyances, habitudes et pratiques du passé. En tant que maître de vos pensées, votre rôle est d’analyser votre comportement habituel pour repérer des actions d’auto-sabotage.
Je ne dis pas par exemple, que tous les introvertis doivent s’entraîner à devenir plus sociaux. C’est à chacun de décider cela. Ce que je dis c’est que ce que vous voyez comme un trait de caractère naturel, une habitude ou réaction, peuvent être de l’auto-sabotage sans que vous ne le réalisiez.
Il faut qu’une personne soit très consciente pour être en mesure de prendre du recul, d’évaluer son comportement et se dire : “Hé, peut-être que je peux découvrir autre chose en changeant mon comportement ?”
Prenez en compte votre comportement de tous les jours et posez-vous ces questions :
- Est-ce que ce comportement m’aide à atteindre mon/mes but(s) ? Ou bien au contraire m’entrave ?
- Si cela ne m’aide pas, quel comportement m’aiderait ?
- Comment puis-je modifier mon comportement actuel pour celui de la question 2 ?
Mettre en place ce nouveau comportement vous demandera un travail de recherche, probablement aussi un temps d’adaptation pour l’intégrer. N’hésitez pas à regarder ou demander aux autres comment ils font, cela vous ouvrira de nouveaux horizons sur ce que vous pouvez faire.
4. Comprendre pourquoi vous vous auto-sabotez (et démonter les raisons)
Il existe d’innombrables raisons pour lesquelles nous nous auto-sabotons. Peut-être parce que nous avons peur du succès. Peut-être parce que nous craignons de ne pas pouvoir le supporter lorsque nous l’atteindrons.
Peut-être nous craignons qu’il n’y ait rien d’autre après que nous l’ayons atteint. Peut-être que nous voulons que les choses restent simples. Peut-être que nous aimons rendre les choses compliquées. Peut-être que le malheur nous permet d’être réconforté par les autres et que nous voulons alors rester dans cet état.
Vous devez comprendre les raisons pour lesquelles vous vous auto-sabotez, sinon ces mauvais penchants reviendront au galop même si vous vous occupez de vos pensées et de vos actes d’auto-sabotage.
Imaginez ce scénario. Jean veut travailler en tant que développeur de jeux vidéos à Square Enix (un éditeur de jeux vidéos). Au départ, ses pulsions d’auto-sabotage l’avaient convaincu qu’il ne servait à rien d’envoyer son CV, puisque Square Enix n’aurait aucune chance de l’embaucher.
En travaillant dessus et avoir dépassé cette mentalité d’auto-sabotage, il envoya son CV et obtint un entretien d’embauche… à sa grande surprise. Malgré tout, pendant l’entretien, l’auto-sabotage revint à la charge en lui faisant commettre plusieurs erreurs grossières lorsqu’il parla de ses compétences, ce qui le dévalua grandement aux yeux des recruteurs. Au final, il ne parvint pas à obtenir cet emploi.
Ici, l’auto-sabotage de Jean lui a fait croire qu’il n’était pas à la hauteur de cette opportunité. Il avait tout ce qu’il fallait pour avancer sur la voie du succès, mais il s’est laissé prendre à la dernière minute par sa voix intérieure et a cru alors ne pas avoir ce qu’il fallait pour être embauché. Il pensera alors avoir vu juste : il a raté son entretien, donc il n’avait pas ce qu’il fallait. Bien sûr, au final ce n’était qu’une question de manque de confiance en lui.
Pour ma part, je me suis saboté moi-même dans la rédaction sur ce blog, parce que je craignais d’écrire des choses qui ne seraient pas utiles aux gens. Bien sûr, ce n’étaient que des pensées limitantes (voir le point n°2). Reconnaître les raisons qui m’ont poussé à garder ces fausses pensées, et les démonter une par une, m’a permis d’éliminer le comportement d’auto-sabotage à la racine.
Clore la boucle de l’auto-sabotage
Pratiquer ces quatre étapes ci-dessus régulièrement, surtout le dernier point, est essentiel pour couper l’herbe sous le pied de l’auto-sabotage.
Pour l’auto-saboteur chronique – je pense aux personnes qui procrastinent énormément – cela vous prendra un certain temps avant d’agir d’une manière qui soit plus alignée avec vos intentions, sans ces mécanismes d’auto-sabotage. Continuez à avancer sur cette voie, même si vous échouez de temps à autre.
Ce que vous avez à faire aujourd’hui, c’est de commencer à être plus conscient de vos pensées et actions jour après jour, grâce aux méthodes que j’ai partagé dans cet article. Bientôt vous trouverez votre comportement plus en harmonie avec vos désirs les plus profonds, et moins auto-contradictoires.
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager avec votre entourage :) !
Vous avez apprécié l'article ? Notez-le !
Noté 4.3/5 pour 94 vote(s)
Nous sommes désolé que cet article ne vous ait pas plu !
Merci pour votre retour !
- Comment gérer les personnes impolies ? - 5 février 2023
- Comment mieux décider avec l’échelle d’inférence ? - 26 septembre 2022
- Comment surmonter l’effet de projecteur ? - 8 mai 2022
12 Commentaires
Laisser un commentaire
Votre commentaire peut ne pas être affiché immédiatement, il pourra alors être publié après validation par l'administrateur.
Bonjour
Ça fait 2 ans que j’essaie d éradiquer l’auto sabotage
Pour l’instant j’ai beaucoup de mal
Je sabote surtout mes relations sentimentales , alors que j’ai 35 ans , j’aimerais me marier et fonder ma famille
Et je sabote aussi mon corps
Je fais bcp de sport mais ensuite je mange très mal
Comme si je voulais m’interdire d’avoir un beau corps
Simplement un grand Merci
Merci!
Il y a peut être aussi une part d’inconscient, une auto Defense mise en place, comme une stratégie d’évitement parce que changer de vie, de comportement, de manière de fonctionner peut faire peur…qui vais je trouver derrière cette carapace? Lâcher prise et se laisser vivre tout simplement sans vouloir tout contrôler est pour certains ou certaines comme moi impossible sur le long terme. Je parviens à me détendre de temps à autre mais je vie ma vie comme une organisation complexe dont la stabilité est potentiellement précaire donc doit être fortement protégée…résultat je suis malheureuse dans mon travail dans ma vie etc parce que je veux m’en sortir mais je ne veux pas prendre de risques de modifier ce qui marche (alors que rellement ça marche pas si bien que ça vu que je n en suis pas satisfaite…) ..au final je trouve toujours une bonne raison de ne pas changer et rien ne change. Retour à la case départ..mais pourquoi?.une aide d’un thérapeute me semble être obligatoire car être la gardienne d un comportement ainsi ancré qui se manifeste naturellement alors qu’on n en veut pas et qu on ne le maîtrise pas c’est trop compliqué en étant seule! Pour ma part je compte me tourner vers la thérapie brève pour identifier l’origine de ce mécanisme, j’espère alors comprendre le pourquoi pour adapter le comment!
Qu’ en penses tu?
Merci de ton article clair et authentique qui pour moi verbalisé bien des choses ????
Bonsoir
Je suis tomber sur ton site un peu par hasard, j’ai eu l’intuition de chercher sur Google “s’auto-convaincre d’être fou” et je suis tomber sur ton blogue qui a directement terminer dans ma liste favoris, je sens que je vais dévorer tes articles un par un.
Ton article m’a déjà pas mal aider a voir claire dans ce que je m’apprête a combattre, le sujet a l’air de toucher presque tout le monde et surtout les jeunes mais a des niveau différent, pour ma part je sais que j’ai le potentiel ainsi que le temps de faire beaucoup de chose dont j’ai énormément envie et que je n’y arrive pas parce que je suis devenu “ennemi” de moi même, par exemple au lycée j’avais de trés mauvaise note, j’avais des difficultés a passer les années et j’ai étais virer 2 fois des établissement.. avec le temps je me suis repris en main petit a petit et aujourd’hui j’arrive a être brillant et a atteindre la première note méme si je suis trés loin d’être parfait.
Grace aux personnes comme toi, d’autres arrivent a retrouver leur raison et le chemin qu’ils ont envie de prendre, tu as vraiment beaucoup a donner et je t’encourage a poursuivre ce que tu fais, pour toi, et pour le bonheur des autres.
Reda
Bonsoir Adam,
je viens de découvrir ton site, j’ai déjà lu 4 articles et jusqu’à présent je trouve dans ton boulot une vraie mine d’or, continu comme ça.
C’est vrai on a tous tendance à ce tirer une balle dans le pied et commencer à courir. Comme tu le voie j’ai ouvert un blog sur le développement personnel moi aussi. Je me suis fait beaucoup de problème pour le faire (Auto-Sabotage) parce que je fais des erreurs d’orthographe, mais je me suis dis que si je devais attendre à cause des erreurs d’écriture probablement je ne le ferais jamais, et comme le bon moment n’existe pas mais il faut le créer alors voilà je me suis lancé. Je n’est même pas de bonus pour le moment mais ça viendra, la forme n’est pas parfaite, le graphisme est à revoir mais jour après jour on grandis et on s’améliore.
J’ai mis le lien de mon site non pas pour créer un traffic vers mon Blog mais simplement pour sortir de la carapace (zone de confort) la tête haute.
Merci pour cet Article et à bientôt..
Bonjour Fabrice, et merci pour ton commentaire.
Tu as tout à fait raison, l’important c’est de se lancer, le reste viendra plus tard. Tu as déjà réussi le premier pas et le plus difficile : trouver le courage de raconter tes expériences à tes lecteurs.
Ce n’est qu’en restant positif et motivé que tu atteindras tes objectifs et tes rêves :)
Bon courage et à bientôt,
Adam.
L’auto sabotage, en tant que coach, est souvent un sujet qui revient dans ma clientèle.
je vois pour ma part plusieurs causes principales :
1. une partie de soi refuse de réussir (souvent en raison d’un milieu familiale ou “réussir” n’est pas ancré)
2. la personne ne se donne pas le droit de… comme si elle refusait de réaliser ce qu’elle veut. C’est une forme d’auto interdiction,
3. Une forme d’auto programmation mentale basée sur des pensées et des croyances limitantes, du style :
“Ah, je vois bien que j’avance dans ce projet, mais il va bien m’arriver une embûche d’ici là”
pour s’en sortir, il va falloir en prendre pleinement conscience et peut-être se faire aider par un coach.
Didier
Bonjour Didier,
C’est tout à fait juste, l’auto-sabotage est très répandu. C’est souvent une expérience du passé qui au lieu d’être gardé comme “information”, revient à la charge comme un garde-fou qui nous empêcherait de revivre une situation négative, bien souvent à nos dépends. Elle peut prendre la forme d’une croyance limitante ancrée en soi il y a bien longtemps, comme vous l’avez justement dit :)
Au plaisir de vous lire à nouveau,
Adam.
Bonjour,
je suis tombée par hasard sur cet article, que je trouve très bon! à la fois simple et complet. merci!
Je me pose une question depuis un an (littéralement un an) : quand on n’a pas de buts, d’objectifs, quand on n’a pas une passion vers laquelle diriger sa vie (professionnellement parlant, ou même en termes de pase-temps), quand on ne sait pas quoi faire, je tiens à souligner ces derniers mots quand-on-ne-sait-pas-quoi-faire, … on fait quoi???
Si j’ai envie de changer, d’arrêter l’auto-sabotage, enfin être moi, m’épanouir, etc., mais que je n’ai absolument aucun but(s), comment ça se passe???!
Alors je connais par coeur les “les réponses sont en toi”, “aie confiance en la vie”, “ne te dévalorise pas”, etc.
Comment les gens (la plupart) font pour faire??? Comment on fait pour avoir des buts?
Pardon si mes mots semblent coléreux, mais c’est la fatigue qui parle. A tel point que j’en ai les larmes aux yeux.
Merci pour l’attention
Bonjour Claire,
Tu n’es pas tombée par hasard sur cet article, ce sont les questions que tu te poses qui ont permis que cet article trouve un écho en toi et te touche. C’est une bonne nouvelle car cela veut dire que tu as enclenché le processus qui mène au changement, c’est une réelle volonté de changement sinon tu ne te serais pas arrêtée à cet article :)
Avant d’avoir des buts il faut avoir des rêves (les enfants sont sereins dans leurs têtes, parce qu’ils rêvent leur vie : “quand je serai grand…”).
Alors quels sont tes rêves, comment te verrais-tu si tu avais … de l’argent, de la volonté, de l’audace ?
Une fois que tu as ciblé ton rêve, qu’il a pris toute sa place dans ta tête, dans ton corps et dans ta vie alors là tu mettras en place les moyens de l’atteindre, le construire étape par étape, à ton rythme.
Je te conseille de lire ces deux articles qui pourront te permettre d’y voir plus clair :
https://www.penserchanger.com/pourquoi-avoir-un-but-dans-la-vie
https://www.penserchanger.com/10-moyens-infaillibles-detre-malheureux
Au plaisir de te lire.
Adam
Bonjour,
Merci de ta/votre réponse, merci :)
J’ai lu les articles, et encore une fois je les trouve excellents!
Je voudrais communiquer un lien à propos d’un récit de vie magnifique, cela rejoint tout cela : http://www.anitamoorjani.com/
Sinon, je constate que mon moral depuis quelques temps est particulier. Il est parfois très très très bas, et il suffit que je me souvienne qui je suis pour que un minuscule rayon de lumière s’immisce, alors je me rends compte que j’ai le pouvoir de changer mon état d’être, que c’est moi-même qui choisis. Je crois que pendant longtemps j’ai adoré jouer à la petite fille victime. Une partie de moi a envie de passer à autre chose, mais une autre a peur de ce qui pourrait encore (encore et encore) arriver (disons que j’ai enchaîné les déconvenues pendant quelques années). Alors non je ne suis pas bipolaire, mais je peux profondément déprimer et vite retrouver un état “stable/normal”.
Je ne peux pas dire que j’ai des buts bien précis. Etre heureuse ça me va :), et pour ça j’essaie d’être plus compatissante envers moi-même et de laisser le côté apeuré petit à petit sucomber sous le poids de l’évidence : l’amour. Mais il me faut pour cela accepter d’avoir peur, d’autant plus si je garde à l’esprit que rien n’échoue.
Je raconte ma vie mais ça donne un aperçu de ce que je suis au zénith ;)
(Continue/z, ce “blog” est super!! et merci! ça fait du bien d’échanger -même derrière un écran-) :)